Cette circonstance particulière m’a emmené dans un moment où la fièvre s’établissait, littéralement entre deux mondes. L’horrible vérité qui se cache à cet instant précis est le sentiment de franchir une étape importante.

Savoir ce qui est important. Se soigner ou penser à Noël ? J’ai remarqué qu’il y avait un Noël par an, donc plusieurs Noël ! Une santé on n’en a qu’une et une seule. Tout se soigne en ce monde, même la folie des grandeurs, c’est magique !

Entre fièvre, hallucinations et maux de têtes, je ne pense pas avoir une fois avoir aussi eu mal au crâne au point de ne pas pouvoir me lever. Ce qui est ironique pour moi car mes jambes servent à me mouvoir, même si la douleur est psychique le cerveau continue de fonctionner !

ÇA Y EST !!!!! JE L’AI EU, JE L’AI EU !!!!

En 6 jours, j’ai compris que les symptômes n’étaient pas anodins, encore perdre le goût et l’odorat, ça pouvait aller, tant que l’on a le visuel, on peut imaginer le goût. Déshydratation extrême, bouche pâteuse et autre phénomènes peu reluisants, non franchement, le mal de crâne c’est le pire !

Une seule pensée m’a pourtant traversé le long de cette maladie, écrire. Malgré la douleur, j’écrivais, malgré une toux persistante, j’écrivais, je ressentais ce besoin permanent d’écrire, quelle bonne idée de rattraper son retard avec la Covid !

Trouver les mots, les phrases, créer, se laisser attendrir en musique, rester spirituel quoi qu’il advienne.