Une méditation comme une autre, un tantinet transparent à la réalité, qui plus est, un synonyme d’une prédiction future.

La sécheresse nous gagne, la guerre des ressources a commencé bienvenue dans un autre monde, le climat se dérègle, la Terre agonise, surpeuplée certes mais notre confort avant tout !

Il est loin le temps où on souriait doucement lorsque l’on apprenait le réchauffement climatique avec la fonte des glaces, un Soleil se rapprochant de la Terre, un déséquilibre naturel. Et pourtant, nous sommes aux portes de la réalité.

Une destruction massive, un repenti trop tardif, laissons-nous encore du temps, l’urgence a déjà commencée avant même que l’on en parle. Décision irréfléchie ou précipitation ? Nous allons rester encore combien d’années devant ce mur non franchi ?

L’Humain se perd dans la tourmente d’un chaos écologique sans précédent mais en fait si, il y a eu un précédent, il y en aura d’autres. L’adaptation humaine est forte lorsqu’une force la pousse à reculer, on survit, on ses erre les coudes, passée la crise, tout le monde s’en va, retourne à ses occupations, son confort, ses relations.

En attendant, cela reste une prédiction, se réalisera-t-elle ? Oui, sinon l’absence de raison persiste.

Nous aimons trop notre vie pour la contraindre au manque, mais ce manque quand sera-t-il comblé ?

Quand tout sera fini, que restera-t-il ? Et surtout, le plus important : Qui restera-t-il ?