LA MATÉRIALISATION ABSTRAITE
I. Rien = Tout :
Le simple fait d’énoncer le mot "rien" nous oblige à penser autrement. Sur cet article, ce mot correspond au néant et non à l’action engendrée.
Dans l’imaginaire collectif, le mot "rien" se manifeste par la création de toutes choses. En spiritualité ce mot n’existe pas pour la simple raison que la moindre particule, infime soit-elle, est synonyme de vie.
II. L’espace conditionné :
Prenons comme forme géométrique le cube. Il est le réceptacle d’un monde inédit. A première vue, il y a juste les traits dessinant sa forme, au ressenti les énergies qui s’en découlent offre un caractère à l’image. On ne peut pas dire que le cube est vide.
La matérialisation passe par la force des choses existantes, même minimes. La vision sera accentuée par l’ensemble des représentations exercées dans l’environnement.
III. La représentation des signes :
Le plus symbolique est l’air. Cet élément que nous respirons maintient l’abstrait dans son ensemble. Quelques personnes, dont je fais partie, voient des sortes de "points" dans cet élément. Pour moi, l’air n’est pas abstrait du fait de la présence de ces innombrables points.
Mais ils peuvent être d’une autre nature comme le questionnement sur un sujet, qui nous oblige à penser différemment, ou encore un réceptacle posé sur une table à ce demander son utilisation ou mieux la contourner.
Les signes nous impose une réflexion sur Soi et sur ce qui nous entoure.
IV. La Formule :
Il existe une formule assez simple pour la matérialisation, elle se déroule en trois étapes.
a. Définir la forme
b. Penser différemment
c. Comprendre la nature de la forme dans son ensemble
En d’autres termes, elle permet de "visualiser" correctement les trois éléments et de laisser la réflexion interagir.
V. Conclusion :
La matérialisation abstraite ne peut s’obtenir qu’en pratiquant régulièrement la formule. C’est, avant tout, un exercice majeur dans l’approche de l’élévation.